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Junior NATABOU : L’Entrepreneur précoce.

22 août 2019

Le 12 juillet 2003 , Cotonou voyait naitre un petit garçon nommé Junior.
Passionné de documentaires, il découvre il ya 1 an un trésor caché dans la lecture à travers le livre “Père riche, père pauvre” de Robert Kiyosaki.
En parlant de père, Junior n’a pas eut la chance de connaitre le sien parti 3 mois avant sa naissance mais de lui, il hérite le nom Natabou.
Dans ce livre, Junior découvrait que ”les premiers de classe ne réussissent pas en entreprise”. Pour l’auteur, les premiers sont habitués à ne pas faire des erreurs alors qu’en entreprise, l’erreur serait: ne pas faire des erreurs.

C’était un déclic pour Junior.
Pourquoi doit-il alors continuer à se battre pour la première place en classe alors qu’il rêve d’une entreprise à sept chiffres en euro?
Le jeune garçon en voulait à l’école et à la personne qui en a eut l’idée. Il décide de passer plus de temps devant sa tablette que devant ses cahiers de cours.
De facto, ses rendements scolaires donnaient moins d’espoir à sa mère qui décide de le priver de cet objet qui pour elle hypothéquait son avenir. Il lui propose alors de passer les après-midis à l’école pour étudier. Heureuse de ce choix, sa mère n’a pas hésité à lui en donner l’autorisation. Malheureusement, Junior avait un plan bien plus complexe que celui de Michael Scofield dans Prison Break.
Alors qu’il était supposé réviser ses cours entre 12h30 et 15h, Junior passait ce temps dans un cyber-café.
Le code pour déverrouiller son avenir se trouvaient visiblement dans ces machines de fortune.
Il voulait planifier son avenir, tenir l’agenda de sa vie, voyager après le Baccalauréat et rencontrer du monde… Hélas, Junior était convaincu que ses parents n’avaient pas assez de moyens pour financer sa “chimère”. 

Dans ses recherches acharnées sur internet, il découvre le concours Google Science Fair qui lui permettrait d’obtenir la bourse d’étude dont il rêvait.Il décide alors de postuler avec son ami Junior; avec un projet de robot agricole. Pour la construction de ce robot qui révolutionnera le monde agricole en Afrique, les deux Junior se rapprochèrent de la Fondation Claudine Talon qui, n’ayant pas les aptitudes de leur venir directement en aide, a pris le soin de les introduire à Mme Claude Borna (Directrice de Sèmè City), qui a son tour les a introduit au Président de la République du Bénin.
Ce dernier leur a ouvert non seulement ses portes mais aussi son carnet d’adresse.

Grâce à lui, Junior et Junior ont effectué leur premier voyage au Rwanda pour suivre un programme de robotique et d’informatique; et bien sûr pour découvrir cet État à la pointe de la technologie.Là-bas, en observant d’autres jeunes passionnés qui partagent le même rêve que lui, Junior a réalisé à quel point les choses et les gens allaient très vite hors de son pays.
Junior n’a pas laissé de côté son envie d’être autonome. Parce qu’une “entreprise sérieuse” ne recrute pas un mineur en Afrique, Junior a continué ses recherches en ligne et a séduit une entreprise tunisienne, une autre entreprise dubaïote avec lesquelles il travaille en tant que Business Developer et une Organisation béninoise.
Plus jeune membre de Open Conscience, Junior y intervient sur toutes les questions liées à la présence digitale de l’Organisation.
Junior veut dans un an suivre une formation en informatique à Epitech et étudier après dans une université de robotique.

Il veut diriger dans quelques années, un incubateur de plusieurs projets digitaux.
Il veut faire en sorte que l’Homme ne serve qu’à réfléchir et à voyager. Le robot s’occupera du reste.
Pour la matérialisation de cet dernier point, le Président Patrice Talon a pris le soin de faire en sorte que Dr. Thierry d’Almeida, ce trésor du continent africain, soit le mentor de Junior et de Junior. A 15 ans, Junior a partagé sa vision pour l’Afrique en tant que speaker sur TEDx, cet événement prestigieux qui ne réunit que les têtes bien faites de la planète.   Regardez ici.

Junior Natabou a 16 ans aujourd’hui et fera la Terminale C à la rentrée des classes.

Cet élève atypique, nous l’avons répéré et nous ne le lâcherons plus des yeux. Et vous?   

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